Reconstruisons ensemble
un monde qui prône les communs

Un monde fait de concorde et de curiosité pour l'autre, pour les autres

lac de pokhara

Il nous faut retrouver des horizons communs.

Refaire société.

Retrouver le sens du partage. A nouveau échanger.

Le voyage porte par nature un message d’ouverture.

Ce pas de côté, cette respiration nécessaire qu’il nous faut faire pour nous raccrocher à notre humanité et à la joie qu’offre le dialogue. Accepter que l’autre, cette personne dont on fait tout juste la connaissance, est a priori riche de sa différence. Riche de sa culture, de sa façon de voir le monde.

D’où l’idée d'emmener les gens en voyage.

L'envie étant, d’utiliser la force évocatrice de photos pour par le biais d’une exposition dresser des ponts qui nous ramène au voyage et à son esprit.

L’invitation au dépaysement alors proposer devant servir de véhicule afin de permettre aux visiteurs de renouer avec une saine curiosité. De la curiosité pour ce qui leur est présenté, mais aussi pour leurs prochains. L’esposition étant à prendre comme étant un encouragement à croire en la joie d’un vivre ensemble possible et retrouvé.

Un repas, une table partagée en accord avec les photos, avec l'idée du voyage étant là pour couronner l'événement et donner le temps au convives de renouer le contact.

Nombreux sont les ponts à reconstruire

Au menu de ces invitations au voyage

Des photos, une exposition

pour s’autoriser à regarder plus haut, plus loin

Une table commune

pour favoriser les rapprochements

Un repas pas banal

Pour renouer avec une forme de convivialité, un dialogue

Un récit

Pour remettre le tout en perspective et envisager ensemble un horizon commun

Du temps, enfin

Il nous en faut si on veut se reconnecter avec l’humain chez les autres comme en nous même

Ces expositions dînatoires sont volontairement modulable et légère de manière à s’adresser
au plus grand nombre.

Le voyage, la route est un apprentissage, une leçon d’adaptation permanente et tel doit en aller l’exposition. L’idée est qu'à la manière dont on pourrait planter son bivouac l’exposition puisse s’installer partout, à partir du moment où un accès à une cuisine est envisageable. Et ensuite, comme le dit l’adage, l’important est le chemin et non forcément la destination.

L’important en effet n’est pas l’écrin, mais que l’exposition touche le plus grand nombre. Qu’elle serve, c’est un exemple, de support à un cours de géographie pour des petits le temps d’un goûter. Qu’elle donne l’occasion aux anciens de sortir de leur isolement l’espace d’un thé gourmand ou que ce soit l’opportunité pour les habitants d’un village, d’un quartier de se réunir autour d’une même table et d’échanger le temps d’un dîner. Ce qui compte c’est l’occasion pour les habitants du village même le plus petit ou le plus reculé de rencontrer « l’art », de se familiariser avec ce qui fait l’attrait d’une exposition photo et de se confronter à des horizons, à des cultures lointaines riches et pleines de ressources.

Un petit tchaï avant l'addition ?

Une telle exposition forcément a un coût. Les matières premières (locales et de qualité) pour le repas, le tirage des photos, les déplacements, l’installation ou bien encore la rémunération du travail que suppose un tel événement, malheureusement tout ceci n’est pas gratuit.

Pas gratuit, mais…

Les principes avant l’argent. Il serait contradictoire de prôner les vertus de l’ouverture, du partage ou de l’échange puis de les bafouer sitôt venue la question de l’argent. Un tel projet réclame de ne pas être avare de son temps, d’apprécier l’envergure sociale qu'il porte, et donc d'être léger dans sa structure dans le but de rester (même dans sa partie payante) accessible au plus grand nombre.

Et c’est pourquoi

En l’absence de généreux sponsors ou autres cagnottes qui pourraient soutenir, voire financer l’exposition et son invitation au voyage. La solution la plus évidente, la plus éthique aussi, qui pour moi s'impose est de faire reposer le financement des expositions sur la partie restauration. La contribution payante des convives même si contenue pour rester accessible au plus grand nombre (il devrait-être question d’un tarif/personne équivalent à celui d’un petit resto sur Paris [15-25 euros]) qui rapporté à un nombre suffisant de participants aux repas doit permettre la viabilité du projet, son versant solidaire compris.